Justice, Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas
Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

POURQUOI EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?


Ce n'est pas faute d'avoir tenté, parfois pendant des années, toutes les possibilités qui se sont offertes pour des interventions amiables au plus haut niveau de Crédit Agricole SA. Multiples en sont les témoins.


Il semble que les esprits soient hantés par le terrorisme intellectuel des premières décisions, le politiquement et le socialement correct ainsi que par une grande gêne à revenir sur des positions passées.


Je ne pourrais donc me soumettre à l’avis de ceux qui penseraient que j’ai plus à perdre qu’à « gagner » en agissant comme je l’ai fait. Un avocat connu, spécialisé en droit public, confirme :

« invoquer la lutte inégale du pot de terre et du pot de fer peut adoucir une défaite en évitant de remettre en cause le bien fondé de ses prétentions. Mais cette expression est pernicieuse lorsqu’elle conduit un justiciable à renoncer à faire valoir ses droits, parce qu’il estime qu’il a nécessairement perdu d’avance.

Alors, effectivement, le pot de fer peut l’emporter systématiquement sur le pot de terre. Mais c’est à la condition qu’il n’y ait pas combat… »

Combat dont les modalités varient graduellement.


Dois-je regretter que cette affaire n’ait pas connu à l’époque une certaine publicité ?


Deux remarques s'imposent :


> Ma vie professionnelle antérieure m’a assez vite appris à apprécier les ressorts cachés de nombre de dirigeants et de leurs méthodes de travail.

Je n’avais cependant jamais été confronté à la sauvage malhonnêteté et au cynisme d’« auxiliaires de justice » (Me Marie-José Josse et M. Gérard Harmand) à qui l’on confère un permis de tuer avec préméditation, à l’initiative et sous le contrôle d’un juge-commissaire (M. Jean-Pierre Mattei), à petit feu - 16 ans en ce qui concerne la liquidatrice - et en toute impunité grâce à la protection de ce juge corrompu-corrupteur puis la couverture offerte par la plupart des autres juges qui ont préféré se voiler la face. Cf. A propos du système judiciaire français


J'ai vite compris les victimes conduites par violence à nuire à leur cause, à taire les sévices subis, ainsi que les victimes du syndrome de Stockholm quoique, on l’aura compris, je n’en sois pas.

Mais j'ai longtemps voulu éviter la publicité, d’autant que mes conseils et plus proches soutiens surent me convaincre, quoique difficilement, qu’il valait mieux faire le dos rond - quitte à ce que cela continue à pulvériser ma vie professionnelle - pour attendre la réalisation de « promesses » … qui n’engageaient que moi si je voulais bien les croire ! Dilemme bien grave.


> Les auxiliaires de justice et leurs avocats ont évité de faire du bruit : ils savaient ma détermination et craignaient que le pot aux roses soit découvert.

Quant à Crédit Agricole SA, elle se réfugia derrière le paravent offert par ses obligés. Il ne fallait surtout pas que son attitude officielle puisse me conduire à la mettre en défaut.

Si elle ne disposait d’aucun motif pour me poursuivre - ce qui aurait d’ailleurs été contraire à l’esprit de son chantage au silence - elle disposait au contraire de toutes les informations pour me disculper, ce qu’elle se garda bien de faire.


*


Il est certain que nous n’en serions pas là si la transaction du 7 avril 2003 avait été négociée dans les conditions normales prévues, et non en abusant de ma faiblesse. Cette transaction serait restée confidentielle et ne serait pas devenue la preuve d’un forfait restant à réparer.


PARLONS VRAI ...     CRÉDIT AGRICOLE SA a manipulé la justice.


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.