Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas
Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

ORIGINE



> Jusqu’au mois de février 1989, j’exerçais depuis dix-huit mois la fonction de directeur général adjoint d’Eurofinance, filiale contrôlée majoritairement par la société UI - Union d’Etudes et d’Investissement, elle-même filiale totalement contrôlée par le groupe Crédit Agricole. UI était l’outil d’intervention de ce groupe au capital d’entreprises privées, non coopératives, appartenant à divers secteurs industriels ou de services, où je venais de passer plus de sept années avec une progression de carrière régulière.


En juillet 1980, j'ai rejoint UI, en provenance de l’IDI-Institut de Développement Industriel où j’avais été recruté en 1974 par M. Jacques Lallement, ancien secrétaire général de la Caisse Nationale de Crédit Agricole qui avait été nommé directeur général de l’IDI deux ans auparavant. C’est ce même dirigeant qui, revenu entre temps prendre la direction générale du Crédit Agricole, m’y appela.


> En février 1989, Mme Monique Bourven, un des dirigeants du Crédit Agricole, me nomma administrateur et directeur général de la société Cap-D (Capital-Développement) créée en septembre 1987 par Segespar, autre entité du groupe central du Crédit Agricole en charge de la gestion de l’épargne collective (Sicav).


Crédit Agricole SA venait de décider un changement majeur dans la stratégie définie à l'origine pour Cap-D : ses actionnaires souhaitaient qu’elle détienne désormais des participations majoritaires, et non plus minoritaires, au capital de sociétés en situation possible de « retournement », afin qu’elles reprennent leur croissance, donc sans chercher à les dépecer. Or, ni Cap-D, ni Segespar n'étaient armées pour ce genre d'exercice, d'où mon arrivée et - surtout ! - la promesse de Crédit Agricole SA de doter Cap-D des fonds propres nécessaires dès lors que nous serions transparents. Cette condition fut naturellement respectée.


Fondateur principal - et déterminant - de Cap-D, Crédit Agricole SA faillit à cette promesse d’augmentation de capital à la suite d’un violent conflit entre Mme Monique Bourven et M. Philippe Jaffré. Ce conflit, postérieur à mon départ de Cap-D et étranger à l’avenir de cette société, fut commenté dans la presse.

Il s’ensuivit un irresponsable dépôt de bilan de Cap-D entraînant de graves conséquences pour les sous-filiales ainsi trompées ... et ma désignation facile comme principal « bouc émissaire » ! En effet, j'avais dû quitter Cap-D peu avant ce conflit, mais avec les honneurs de la guerre car je n'avais en rien démérité : un nouveau changement de stratégie, aux modalités d'application aberrantes, en était la cause.


Avec l’appui d’un avocat sans scrupule, courroie de transmission connue à l’époque, les dirigeants de Crédit Agricole SA ont réussi depuis l’année 1991 à instrumentaliser l’institution judiciaire, faisant fi de toute morale et des règles de bonne gouvernance, me soumettant à un chantage éhonté afin de limiter mes moyens de défense et d’en profiter pour s’en tirer à bon compte. Naturellement, les autres administrateurs ont apprécié ce bouclier ; mais il n’y eut qu’un « coup de pied de l’âne » de la part de l’un d’entre eux qui mourait de peur.


> En 2003, une mauvaise transaction abusa de ma faiblesse en exigeant que je me taise, ce qui prouve le forfait. Pourtant, son but premier accepté par le directeur général de Crédit Agricole SA alors en place était de réparer les dégâts ; des pressions internes eurent raison de ses bonnes intentions au dernier moment.


Pourtant, j’avais toujours servi Crédit Agricole SA de façon fort profitable même si l'on osait mettre dans la balance le désastre relatif de l'affaire Cap-D dont je ne suis aucunement responsable - selon même Crédit Agricole SA - et n'ai pas été jugé coupable sur le plan pénal.


J’affirme qu’au moins un dirigeant de Crédit Agricole SA a sciemment corrompu directement un magistrat du Tribunal de commerce de Paris et ses auxiliaires de justice. Dès lors, la ligne de plus grande pente induite par une déresponsabilisation contagieuse fut imposée par ces derniers.


cf. la note ci-après : Procédures récentes


  


            PARLONS VRAI ...    

J'ACCUSE LE CRÉDIT AGRICOLE d'avoir fait commerce de justice


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.