Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

Le traitement de l'affaire Laouchez comme référence


Commencée en juin 1997 à l’initiative du Crédit Agricole de la Martinique à la suite du non remboursement de crédits immobiliers consentis en 1996 à une SCI entièrement contrôlée par son ancien directeur général - M. Maurice Laouchez auquel il a réservé un traitement très favorable pendant toute la longue durée de la phase judiciaire - et la famille de ce dernier, cette affaire se solde sur le plan judiciaire par une victoire du Crédit Agricole qui se voit confirmer par un arrêt d’appel du 15 février 2008 une créance de 11,2 M € de dommages intérêts sur M. Laouchez.


Estimant que le Crédit Agricole a instrumentalisé la justice, M. Laouchez résiste, monte un comité de soutien, alerte les autorités politiques, fait une grève de la faim et se voit proposer une réduction drastique de sa dette au seul montant de ce qu’il déclare lui rester comme actifs, soit 930 000 €.


Après une nouvelle tension entre les parties, un accord est conclu le 15 mai 2008, dont les termes sont présentés par le CA (pp. 15-16). M. Laouchez, lui, s’abrite derrière la confidentialité de l’accord (p 17).


L'affaire Laouchez - la réaction du Crédit Agricole


*


Cette affaire illustre le commentaire fait par un avocat à propos de l’adage « le pot de terre contre le pot de fer ». Sans porter un jugement sur le fond de cette affaire, il apparaît qu’un pot de terre condamné à une très forte somme peut se voir rapidement accorder une réduction drastique de sa dette à la suite d’un « bras de fer » avec le « pot de fer ».


Presque en exact contrepoint, cette affaire n’est pas sans rappeler la mienne.


"Deux poids, deux mesures."

Rarement cette expression aura été aussi justifiée.


Autre adage : "Qui peut le plus, peut le moins."


*


  


            PARLONS VRAI ...    

J'ACCUSE LE CRÉDIT AGRICOLE d'avoir fait commerce de justice


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.