Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

Ce combat est-il « juste » ? Les « 3 tamis » de Socrate.

Une négociation permettra-t-elle d'y mettre fin ?


A - Une « guerre » est « juste » si :


* le dommage infligé par l'agresseur est durable, grave et certain,

* tous les autres moyens d’y mettre fin se sont révélés impraticables ou inefficaces,

* les conditions sérieuses de succès sont réunies,

* l'emploi des armes n'entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer.


Qu’en est-il ?


* Les dommages infligés par Crédit Agricole SA - même si ce fut indirectement par l’action de certains de ses dirigeants protégés par des auxiliaires de justice corrompus et des juges au moins trompés sinon complices - sont multiples, naturellement très graves et durables ainsi que volontaires.


* La tentative de chantage et le silence assourdissant opposé à toutes mes démarches toujours courtoises, relayées le plus souvent par des tiers de la meilleure qualité et du meilleur niveau professionnel, montrent aisément que tous les moyens à ma disposition ont été utilisés pour mettre fin à cette affaire aberrante.


* Dès lors que l’affaire devient publique – pourquoi ne le deviendrait-elle pas sous pareilles contraintes ? – les conditions de succès à ma portée sont renforcées.


* Les armes que j’utilise sont bien modestes. Celles de la partie adverse sont d’autant plus importantes qu’elles sont sans visage.


Ne serait-il pas bon en outre de rappeler les règles de bonne gouvernance aux dirigeants d’une banque qui a sollicité récemment l’aide de l’Etat en sachant se placer aux avant-postes pour en bénéficier ?


Enfin, il ne faut pas oublier que :


Tout scandale revêt une gravité particulière en vertu de l'autorité de ceux qui le causent ou qui contribuent à l’accroître en le dissimulant, et de la faiblesse de ceux qui le subissent.


Toute faute commise à l'égard de la justice et de la vérité appelle un devoir de réparation, même si son auteur a été pardonné.


B – Les 3 tamis de Socrate


1- Ma démarche est-elle « vraie » ?

A l’évidence, je ne puis guère être contredit. On admettra que le défaut de réaction de la part des fautifs n’est pas seulement un acte de charité.


2- Ma démarche est-elle « bonne » (à l’égard des fautifs) ?

Je ne condamne pas les personnes mais leurs agissements … en leur offrant une possibilité de réparer.


3- Ma démarche est-elle « nécessaire » ?

Qui prétendra qu’il n’est pas indispensable de lutter contre la corruption, particulièrement lorsqu’une telle « pitrerie judiciaire » est pratiquée sous le couvert d’une « justice » dont les plus hautes autorités, dûment informées, n’osent pas bouger ?


C – Une négociation permettra-t-elle d’en finir ?


Oui, si elle est enfin équitable.


Par la volonté de Crédit Agricole SA, j’ai été singulièrement absent des tractations qui ont conduit à la transaction du 7 avril 2003 dont les conditions n’ont pas été examinées par des avocats, ont été drastiquement réduites à la dernière minute et finalement imposées comme « à prendre ou à laisser ».


UCe constat ne met nullement en question l’immense bonne volonté – et le non moins grand courage – des personnes qui ont très activement œuvré pour que je sois dédommagé, et donc pour que Crédit Agricole SA reconnaisse, implicitement mais sans ambiguïté quels que soient les jugements rendus, Usa responsabilité dans mon rôle de bouc émissaire.


Le silence de ses responsables face à mes accusations en est une preuve supplémentaire même si, en droit, le silence ne vaut pas consentement.

Il y a d’ailleurs là - au moins lorsqu’une procédure sérieuse est en cours - une anomalie majeure dans notre droit qui valide ainsi les comportements du type « pas vu, pas pris », véritable boulevard ouvert à toutes les manœuvres dolosives et frauduleuses.

Il en est de même pour l’impunité des avocats qui osent mentir effrontément dans leurs écrits et à l’audience comme ce fut encore récemment le cas du dernier avocat de Crédit Agricole SA.

Sur ces points-là au moins - des plus critiques - la justice américaine cherche la vérité et disqualifie les personnes qui manient le mensonge, quand la nôtre joue avec les textes et les interprétations.


Naturellement, une transaction mise en place avec le concours d’avocats, dans des conditions équilibrées, ne pourrait être remise en question par l’une des parties. Il ne manque d’ailleurs pas de moyens techniques pour fonder sérieusement une intangibilité.


*


Le groupe Crédit Agricole en appelle au bon sens dans ses slogans publicitaires. En revenant à cette vérité de base, ses dirigeants ne risquent pas de se tromper. En transigeant enfin correctement, ils se délivreront, ainsi qu’à leur maison et à bon compte, un brevet d’application des règles de bonne gouvernance qu’ils mettent en avant.


PARLONS VRAI ...     CRÉDIT AGRICOLE SA a manipulé la justice.


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.