Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas
Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

Pourquoi ne pas « tourner la page » ?


Cette question est un « grand classique » ! Outre ce qui vient d’être exprimé, il n’est ni sain ni possible de « tourner la page ». Ceux qui ont eu à vivre ce genre d’avanies le savent. Les effets « collatéraux » sont déjà trop graves pour nous et le seraient pour plusieurs générations. Il suffit d’interroger des psychologues.


Si nous avons réussi à survivre, c’est que nous avons été dotés d’un minimum de ressources morales - le corps médical assimile ce genre de stress à un stress post-traumatique violent et répété pendant plus de vingt trois ans - et que nous avons été soutenus.


Cela ne saurait justifier que nous baissions les bras avant d’avoir tout tenté pour obtenir enfin justice.

D’autant moins que les dommages sont en grande partie réparables et que je ne m'attaque pas à une pauvre « veuve de Carpentras », ni même à des personnes physiques sinon du fait de leur silence coupable.

Dès lors qu’il ne s’agit pas de se venger ou de poursuivre une quête malsaine, le choix de la résistance permet de lutter contre la logique du découragement et de donner un sens aux tribulations subies.


Il n’y a pas non plus de pages à tourner. S’il n’est pas nécessaire de développer ici la façon dont nous avons pu nourrir ces presque vingt trois années de réclusion, il reste cohérent de faire tout son possible pour que cette "pitrerie judiciaire" trouve une fin correcte, dont l’obtention est de l’ordre du raisonnable.


Enfin, sans prétention aucune (nous nous serions bien passés de cette 'aventure' !), si les victimes ne dénoncent pas, qui sera enclin à le faire ?


Les débats sur la nécessité de protéger les 'lanceurs d'alerte', dont l'origine toute récente n'a commencé à atteindre le grand public qu'à la fin de la seconde procédure me concernant, montrent que nos mentalités commencent enfin à évoluer dans le bon sens. Au niveau légal, les avancées sont encore bien fragiles mais elles doivent être confortées et conduire à reconnaître également la responsabilité des sachants qui couvrent des dysfonctionnements. Le bon sens commun l'impose.


  


PARLONS VRAI ...     CRÉDIT AGRICOLE SA a manipulé la justice.


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.