Parlons Vrai, Crédit Agricole, Corruption, Lanceur d'alerte, BNP-Paribas

DÉONTOLOGIE


Les personnes qui me connaissent bien savent que je ne suis ni extrémiste, ni procédurier ni irréfléchi. Mon comportement tout au long de ces procès l’aura prouvé. Je ne m’exprime donc ainsi qu’après avoir épuisé toutes les approches amiables, les plus hautes autorités susceptibles d’être concernées étant informées depuis longtemps. Cohérent dans mes engagements personnels, professionnels et sociaux, j’affirme n’avoir jamais trahi aucune des parties et avoir agi au mieux de mes possibilités en ces circonstances particulièrement éprouvantes que ma famille et moi avons dû et devons encore traverser.


N’ayant jamais consenti à ce que l’on abuse ainsi de notre correction, venant de retrouver le droit à la parole, pourquoi accepterais-je que l’on ait pendant si longtemps détruit ma vie et celle de nos familles - à travers la calomnie, la complexité des procédures et le chantage induit - sans autre raison que la protection de manœuvres misérables, et que cela continue ?


Cette affaire aurait dû se résoudre discrètement, en dépit de son caractère dramatiquement long. Je n’ai jamais cherché jusqu’à présent la publicité, ni cherché à discréditer des institutions, quels que puissent être les motifs à l’encontre des agissements de certains de leurs dirigeants. Cependant, dès lors que ces derniers s’abritent derrière une irresponsabilité, une impunité, pratiquent le chantage, privilégient des copinages, se réfugient derrière un silence coupable - toutes attitudes qui composent une forfaiture - il est juste et nécessaire de s’en prendre à leurs actes.


J’ai tout fait pour éviter cette démarche qui me coûte. Mais nul comité ne pouvait prendre la responsabilité d’agir à ma place. Au moins aurai-je fait mon devoir à l’égard de mes proches et de mes soutiens si persévérants, au premier rang desquels figurent F-X de Fournas, le directeur général de banque qui sut courageusement s’engager pour défendre ma cause jusqu’à sa mort, en mars 2008, ainsi que les amis bienfaiteurs qui nous permettent de survivre.


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Transparence International France précise (in : "La lutte contre la corruption n'est toujours pas une priorité politique en France", février 2012) que :


* "La loi du 13 novembre 2007 relative à la lutte contre la corruption a instauré une protection du déclencheur d'alerte éthique ("whistleblower") dans le secteur privé ... dès lors que l'alerte a été effectuée de bonne foi."

Pour les agents de la fonction publique "la jurisprudence a fait une interprétation large d'un article du statut général de la fonction publique qui prévoit que la collectivité publique a l'obligation de protéger un agent qui serait victime de menaces, d'injures ou encore de diffamation." Des dispositions complémentaires sont prévues.


* "Une loi du 17 mai 2011 a ensuite apporté une autre amélioration au dispositif français de lutte contre la corruption. Avant cette loi, le délit de corruption supposait que le pot-de-vin fasse l'objet d'un accord préalable à l'octroi de la faveur par le corrompu. Cette antériorité était souvent difficile à prouver, ce qui entravait la poursuite des infractions de corruption. L'article 154 de la loi du 17 mai 2011 a supprimé purement et simplement l'exigence d'antériorité."


Il s'agit maintenant de compléter ces textes et, surtout, de passer aux actes.


            PARLONS VRAI ...    

J'ACCUSE LE CRÉDIT AGRICOLE d'avoir fait commerce de justice


Personne ne m’a poursuivi pour diffamation.